Après de longs mois de rumeurs et de polémiques, AYA NAKAMURA a mis tout le monde d’accord lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Sans jamais confirmer sa participation avant le jour J, elle a finalement livré une performance inattendue et symbolique : un medley de ses hits comme "Djadja" et "Pookie", mêlés à "For Me Formidable" de CHARLES AZNAVOUR, accompagnée par la Garde républicaine et le Chœur de l’Armée française. Un moment fort, autant artistique que politique, salué par de nombreux observateurs.
Cette apparition est intervenue dans un contexte tendu. Avant les JO, AYA avait été violemment prise pour cible sur les réseaux sociaux, notamment par des personnalités d’extrême droite, remettant en cause sa légitimité à représenter la France. Des attaques racistes, sexistes, parfois frontales, auxquelles elle a choisi de ne pas répondre sur le moment. Sa présence, sa tenue signée DIOR et sa mise en scène ont alors pris des allures de revanche silencieuse, affirmant son statut d’icône populaire et engagée.
C’est après l’événement qu’elle s’est exprimée avec franchise sur ce qu’elle a traversé :"Quand je voyais des trucs sur les réseaux, heureusement que je ne suis pas tombée sur tout parce que j’aurais pu insulter des mamans. Je vais vous dire la vérité, avant d’être chanteuse, je n’ai jamais eu de remarques bizarres sur mon physique. Je pense qu’en tant qu’artiste femme noire, j’ai pris pour tout le monde." Par ces mots, AYA NAKAMURA rappelle qu’au-delà de la scène, elle incarne aussi un combat : celui de nombreuses femmes noires face aux préjugés. Une artiste qui, malgré les tempêtes, continue d’élever sa voix et de tracer sa route.