Gims a su transformer sa carrière musicale en véritable empire financier. Installé au Maroc depuis plusieurs années, il a multiplié les investissements, notamment dans l’immobilier avec un projet de luxe à Marrakech, Sunset Village Private Residences, dont la valeur est estimée à 100 millions d’euros. Mais son sens des affaires ne s’arrête pas là : il tire également profit des revenus générés par ses morceaux et les nombreuses diffusions médiatiques. Comme il le souligne : "Le plus difficile, c’est de faire un 360 avec les radios, être national, être joué partout en France. J’en profite donc pour remercier toutes les radios françaises."
Côté musique, Gims reste une figure incontournable de la scène française. Avec des morceaux comme Ciel, Sois pas timide, Ninao, Diana et Spider, il s’impose régulièrement dans les classements et continue d’élargir son audience. Au-delà des plateformes de streaming, il capitalise aussi sur la télévision et les partenariats avec les grandes chaînes : "Je ne reparlerai plus du streaming, je pense que vous avez compris maintenant que le streaming, c’est du Milka." Son omniprésence médiatique lui assure ainsi une stabilité financière, en diversifiant ses sources de revenus.
Avec une stratégie bien rodée, Gims a su s’adapter aux mutations de l’industrie musicale. Les concerts restent une part essentielle de son activité, mais il mise aussi sur d’autres leviers pour entretenir son succès. Il met en avant l’importance des droits d’auteur et de la télévision dans son modèle économique : "C’est très très gros la Sacem des salles de concerts. C’est clairement le nerf de la guerre pour un artiste, car même en période de COVID, la télé continue à tournicoti-tounicota. Je vous souhaite de bosser avec TF1." Grâce à cette approche, il consolide son statut d’artiste et d’entrepreneur prospère.